Comment en vouloir à vos collaborateurs qui prennent la formation comme une contrainte quand ce qui leur est proposé ne fait pas sens pour eux ? Ils ont raison et les conséquences sont lourdes pour l’entreprise : vous investissez dans leur développement, ils ne mobilisent pas les compétences acquises et se désengagent. La clé ? Aller à la rencontre des besoins de chacun, en leur proposant une formation personnalisée qui y réponde de manière à installer une culture d’apprentissage continue et apte à appréhender le changement perpétuel du monde du travail. Découvrez comment l’Adaptive learning relève ce défi avec notre replay atelier Learning Technologies 2023.
Retrouvez le replay de l’atelier Learning Technologies. Au programme :
- La formation professionnelle, ça concerne qui ?
- Pourquoi ne pas se former ?
- Qui de l’offre formation
Retrouvez le transcript de ce replay juste ici :
Lionel : Bonjour à tous ! Merci beaucoup d’être là, merci d’être nombreux. Merci d’être trop nombreux. Désolé pour ceux qui n’ont pas de place.
Le titre rend les choses assez prometteuses. On vous garantit pas de grosses solutions à tous vos problèmes. Mais on vous garantit des chiffres et de nous poser la question et de voir ensemble sur base de chiffres objectifs un petit peu ce qu’il en est. On va voir comment vous proposer deux trois solutions. Ne rangez pas vos téléphones, donc gardez les près de vous, vous allez en avoir besoin. Vous en faites pas tout est complètement anonymisé donc n’hésitez pas à vous prononcer. Ca va arriver assez tôt dans la présentation.
Antoinette : Merci. Voilà, c’est toujours mieux. C’est un micro qui fonctionne aussi. Mais d’abord Lionel je propose que tu te présentes.
Lionel : On bosse tous les deux chez Myskillcamp. Le hasard des choses fait que c’est juste là. Donc après, si vous voulez qu’on poursuive la discussion, c’est assez simple.
Je m’appelle Lionel, je m’occupe pour faire bref de la pédagogie chez nous. Donc on ne propose pas juste une solution technologique, juste un produit. Il y a tout un service d’accompagnement pédagogique aussi à côté de ce service et on en reparlera un petit peu plus.
Antoinette : Mais justement, peut-être, ce serait pas mal de vous dire ce qu’on fait parce que on offre effectivement des services qui accompagnent solutions technologiques. Mais quelles solutions technologiques on peut vous proposer ? Notre mission, elle est assez claire et elle est assez simple. C’est vraiment essayer de promouvoir la culture d’apprentissage dans vos entreprises, dans vos organisations. Et comment on le fait ? C’est grâce à un LXP, donc Learning expérience plateforme. Mais on propose aussi du coup des services associés pour vous aider à mettre ça en place. C’est important parce qu’un outil, ça reste un outil. On a aussi la chance de travailler sur des technologies telles que l’adaptive learning ou aussi tout ce qui est ancrage. Donc on va vraiment essayer de vous aider à ancrer les compétences, les savoir de vos apprenants.
Lionel : Voilà, ça c’était la minute produit. Vous allez voir qu’il y a encore une à la fin. Entre les deux, on va essayer de comme je vous l’avez dit, de travailler un peu sur nos conceptions et sur les chiffres tels qu’ils sont disponibles. Pas juste pour nous, mais pour vous aussi.
La formation professionnelle, ça concerne qui?
En gros tout le monde, mais ça concerne surtout qui? Je vais d’abord vous demander de vous prononcer en deux minutes comme ça. Pour vous qui est concerné? Par exemple les jeunes, les nouveaux entrants en poste, les femmes, les plus expérimentés, les personnes qui travaillent dans métiers et des professions plus technique…
Bref, vous scannez ceci vous allez arriver sur un nuage de mots-clés. Vous entrez des mots sur votre téléphone et ça va s’afficher à l’écran.
Antoinette : Est ce que tout le monde a scanné? Je vois qu’il y a des téléphones qui sont encore dégainé. Pas de pression, on va avancer même si vous n’avez pas le temps. Ne vous en faites pas. C’est seulement pour ceux qui souhaitent participer.
Si jamais vous avez encore l’occasion de le scanner, une autre option, c’est aller sur le site woocmap.com et rentrer le code de l’événement LT23.
Je passe à la suivante, donc tant pis pour ceux qui n’ont pas eu le temps. Alors du coup n’hésitez pas à voter. Est-ce que ça fonctionne? Vous pouvez me faire oui de la tête. OK, ça marche. On a déjà un vote, c’est parti. Ouais, je ne vais pas expliquer ceci.
Donc ceci c’est surtout pour que ça on en est une trace mais pour que vous voyez un peu votre vos préconceptions collective on ne va pas trop s’y attarder. Vous verrez que dans les questions suivantes, je vais vous demander de vous prononcer très ponctuellement sur l’une ou l’autre.
- Est-ce que ce sont oui ou non, Les jeunes de moins de 50 ans qui se forment 30 % plus que les autres ?
- Est-ce que les femmes se forment plus que les hommes ?
- Est-ce que les personnes qui sont à la base plus compétents se forment davantage?
- Est ce que les mieux rémunérés se forment plus?
- la portion d’adultes souhaitant se former davantage dans le cadre de son travail.
- Quels sont les obstacles qui se sont exprimées par les employés pour ne pas se former ?
Donc on retourne sur la présentation, on va avoir un petit peu les chiffres.
Je suis désolé, c’est petit, vous allez voir que je vais tout va se détaillé et que je vais mettre en évidence les zones en question.
Premièrement, qui sont ceux qui se forment ? Surtout les moins de 53 ans. Donc ici on va voir dans des chiffres auxquels vous avez accès, des chiffres de l’OCDE. On est dans les dernières enquêtes disponibles, c’est pas les plus récentes. On est en 2012, 2015, on aura un peu plus tard des chiffres un peu plus récent, donc on est surtout sur des publics de moins de 53 ans, sans distinction de genre. J’ai pris la France comme parce qu’on s’y trouvent. Mais il y a d’autres pays évidemment, donc pas spécialement de distinction de genre.
Ce sont plutôt les mieux formés qui se qui ont tendance à se former. Et enfin, ce sont surtout les mieux rémunérés qui ont tendance à se former plus que ceux qui ont un salaire moins élevé.
Ensuite ici, ce qu’on voit, c’est simplement pour le croiser avec une autre étude de 2019, donc, c’est un petit peu plus récent. C’est une étude qui montre le degré de compétence en littératie, en numératie et en résolution de problèmes. On croise ces données là avec la motivation à se former. Et c’est juste pour montrer que les données, même actualisé quatre ans plus tard, montre que moins je suis compétent, moins j’ai envie de me former.
Ce qui est peut-être contre-intuitif. On n’a pas le temps de creuser. Si vous voulez creuser ces chiffres-là, on en parle. Ici, c’est pour afficher, pour montrer des constats. Par ailleurs, ici, ce qu’on voit, c’est que une étude de 2018 montre que, on a 50% des jobs en France qui sont susceptibles d’être automatisés.
Quels sont les jobs qui sont susceptibles d’être automatisés? C’est les jobs qui demandent le moins de formation. Ceux qui ont le moins d’informations sont les personnes qui se forment le moins et qui ont moins envie de se former. Donc typiquement ceux qui se forment le moins, ont des jobs qui risquent d’être automatisés et ils n’ont pas fait de upskilling pour pour avoir un autre job, ce qui est plutôt problématique.
Pour cette partie, vous vous souvenez une des questions c’était : parmi les personnes qui se forment qui est enthousiaste à l’idée de se former ? Si on regarde ces chiffres de plus près on les voit, on a 43% des personnes qui se forment et qui souhaitent se former, on en a 57% qui ne le veulent pas.
Ensuite si on va voir à l’intérieur de ces 43%, on a 18% des personnes qui souhaitent encore se former. Et parmi ceux qui se sont formés, on en a 25% qui ne le souhaitent plus. Donc ce qui veut dire qu’on a 82% des adultes, des employés qui en exercice n’ont pas ou qui ont ou qui ont perdu l’appétence à se former après une formation qui ne le désire simplement pas, ce qui est plutôt problématique. Dans un instant, ce qu’on va faire c’est d’aller creuser un petit peu la raison exprimée pour ne plus avoir envie de se former.
Pourquoi ne pas se former ?
Si j’isolent ces deux colonnes là, le problème le plus souvent manifesté, c’est le manque de temps. Manque de temps pour des raisons professionnelles ou manque de temps pour des raisons familiales. Il y a d’autres raisons : manque de support de l’employeur, le manque de ressources financières. Mais en gros, on a une grande importance de manque de temps.
Et même parmi ceux qui souhaitent se former. Donc là on est parmi les apprenants motivés. Donc inactifs motivés ou actifs et demandeurs, on a le même problème qui est clairement le manque de temps. 45% des personnes manquent de temps.
En synthèse :
- Ceux qui se forment sont les jeunes, les mieux formés initialement avec le meilleur salaire (Caricature assumée).
- Ceux qui se forment sont très peu nombreux. On est sur 18% de la population active
- L’obstacle principal de la formation c’est le manque de temps.
Qu’est-ce qu’il faut faire? Il faut toucher ceux qui ne se sentent pas ou plus concernés, c’est à dire :
- les moins acculturée à la formation, ceux qui sont le moins à l’aise avec l’idée de se former, ceux qui se sont le moins formé initialement
- les plus âgés et/ou les plus expérimentés aussi, qui ont l’impression que leur expérience compense le la, la formation qui pourrait être proposée.
- Et il faut surtout optimiser la composante temps.
Maintenant si on va de l’autre côté.
Quid de l’offre de formation ?
Donc je vous ai pris ici des petits extraits qui datent tous de 2019 parce qu’ils sont assez éloquents . Ils indiquent pour les Etats-Unis, on a 87 milliards. On a des sommes pharaoniques qui sont dépensés dans la formation. C’est des sommes folles, on a des milliards de milliards et ensuite il poursuit avec l’une de mes phrases préférées pour décrire cette situation et ça donne mieux en anglais mais traduit ça dit, ça veut dire « pulvériser et prier »
En gros on diffuse et on prie pour qu’il se passe quelque chose après. Donc des sommes folles et a priori on n’a aucune certitude qu’il va se passer quelque chose. Un article aussi de2019 qui vient d’edX. Ce que ça veut dire ici, c’est que on n’est jamais sûr de l’application qui va être fait, de ce qu’on apprend. Donc on apprend, on apprend. Mais , il faut aller vite pour apprendre. Et qu’est ce qui va en être fait ensuite? On ne sait pas le mesurer, ce n’est pas mesuré.
2 pistes concrètes.
Et là, on arrive dans deux solutions sur lesquelles on est actifs, sur lesquels on est compétents pour vous accompagner.
C’est l’Adaptive Learning, la rétention et l’ancrage mémoriel. Donc l’adaptive learning, est-ce que vous entendez partout? Je vous fais une rapide synthèse de comment ça se passe.
On a un questionnaire en entrée avant formation : un questionnaire de positionnement ou d’auto positionnement. Soit se sont des questions sur lesquels il y a une bonne réponse et une mauvaise réponse. Soit l’apprenant qui s’auto évalue sur certaines compétences.
Suite à ce questionnaire-là, si on a un tel niveau de compétences, par exemple un niveau 2 et que le l’employeur requiert qu’on ait un niveau 3 et bien la ressource qui nous sera poussée, qui sera poussé à l’apprenant, sera de niveau 3.
Alors que si le questionnaire révèle qu’on a une compétence inférieur, on commencera à un niveau 2 pour que le parcours s’adapte au fur et à mesure que l’on que l’on progresse. Donc visuellement, ça ressemble à quelque chose comme ça. On a un test de positionnement et un parcours qui sera donc différent pour chaque collaborateur. Il s’affiche se déploie au fur et à mesure qu’il avance, avec ensuite un deuxième test de positionnement qui permet d’affiner surtout ceci. Vu que la maîtrise initiale va évoluer au fur et à mesure qu’on poursuit les ressources va se recalculer pour que ce soit en phase avec ce qu’il nous reste à apprendre.
Antoinette : Lio, si je peux me permettre. Je pense que ce qui est intéressant ici, c’est en fait aussi d’aller créer l’engagement parce qu’on voit, il y a beaucoup de démotiver finalement dans la formation, parce que, est ce qu’on prend en compte les besoins? Pas spécialement. On ne prend pas en compte les besoins.
Et ce qu’on essaie vraiment de proposer, c’est de se dire OK : on va vous proposer un programme qui va te correspondre à toi, donc c’est vraiment personnaliser ton apprentissage. Je pense que ça, c’est une vraie clé pour justement réengager les gens dans l’apprentissage parce qu’il y aura beaucoup plus d’impact, ça va correspondre à ce dont moi j’ai besoin.
Lionel : Typiquement, c’est une manière de gagner du temps. On a un parcours personnalisé. Du coup, c’est quelque chose qui travaille sur l’engagement de l’apprenant et qui économise tant qu’il perdrait à voir des choses qu’il connaît déjà.
L’autre solution proposée, c’est pour un travail sur la rétention et aussi la mise en action de ce qui a été appris. Après un apprentissage, le collaborateur a sur son téléphone les notifications qui viennent lui poser des questions sur ce qu’il a appris précédemment. Très ponctuel. Vous voyez, ça se présente comme ça, on a un rappel. Si on répond bien, on va nous laisser tranquille pendant un certain temps. Si on répond mal, on va avoir une un autre rappel qui va venir assez rapidement pour s’assurer que de cette rétention et qu’on n’oublie pas ce qu’on vient d’apprendre et depuis peu pour nous encourager à passer à l’action.
Donc vous avez vu par exemple, comment participer efficacement à une réunion? Bien on va vous proposer un petit défi qui est de stipuler en début de réunion les objectifs de la réunion. Donc typiquement on accepte ou non de s’engager dans un défi et l’application qui fonctionne avec des algorithmes en fonction de notre réponse s’ajuste et va nous ajouter des notifications pour qu’on devienne de plus en plus compétents.
Antoinette : Typiquement ce genre de pratiques d’apprentissage, ça correspond à qui ? Mais parfois des gens aussi qui ne vont pas avoir un ordinateur pour se rendre dans un LMS et donc justement ces populations qui, potentiellement ont des métiers comme Lionel a expliqué tout à l’heure qui sont ces gens qui ne se reforment plus et donc les compétences deviennent un petit peu obsolète. Ça peut être typiquement adapté pour ce genre de population parce que c’est assez interactif, ça demande pas énormément de connectivité, c’est quelque chose qui peut tout à fait se retrouver sur mobile et donc qui finalement touche tout le monde parce que je pense qu’aujourd’hui on a tous un téléphone. Mais on n’est peut-être pas tous dans un ordinateur quand on travaille. Ca peut vraiment être une solution adaptée à ce genre de population qui n’est pas encore dans la formation digitale. Mais ça pourrait être une entrée pour eux aussi.
Voilà, Donc il nous reste à vous remercier à vous donner rendez-vous si vous souhaitez une démo ou quoi que ce soit.
Merci à vous, merci beaucoup.